BIOGRAPHIE

Biographie

Célébré pour ses qualités d’interprète des musiques romantiques et modernes Daniel Kawka doit sa réputation à une pratique soutenue du répertoire symphonique et lyrique dont le cœur ardent porte sur les œuvres de Wagner, Mahler et Strauss, puisant et chantant ainsi aux sources de ses origines Mitteleuropa.

Sa réputation en tant que musicien français le conduit sur les grandes scènes internationales, de l’Opéra de Montréal, à l’Opéra National de Séoul ou à la Philharmonie de St Pétersbourg, de la création nord-américaine d’Enigma, à la Première coréenne des Dialogues des Carmélites, ou encore à la création russe de Rodrigue et Chimène, le premier opéra de Claude Debussy.

Artiste universel, Daniel Kawka colporte ainsi l’art lyrique à travers le monde, entre grand répertoire et œuvres nouvelles. Ses « Wagner » se sont exportés de la Suisse à la France, en Italie, en Pologne, à travers de grands festivals nationaux et internationaux, prochainement à Lucerne, dans le cadre du Richard Wagner Event avec Parsifal, en Amérique du nord avec Walküre en 2026-2027.

La recréation de l’opéra inédit d’Hector Berlioz sur la scène du Festival éponyme, éditée chez Warner Classics participe de son rayonnement, tout comme la nomination aux Gramy Hawards de son enregistrement des concertos de Ravel. Pierre Boulez le distingue, lui confiant le premier enregistrement de son ultime et lyrique Dérive 2, ou encore la création russe de ses Notations pour orchestre, propulsant au grand jour le lyrisme qui caractérise sa direction tant dans le répertoire symphonique historique qu’ opératique, d’hier et d’aujourd’hui.

L’héritage de Claudio Abbado et de Pierre Boulez, au carrefour des cultures, fût décisif quant au lyrisme que Kawka a fait sien, à l’énergie du son, à la générosité des lignes comme à la clarté formelle, à la quête d’une sonorité propre à chacune de ses interprétations. Le succès d’Enigma, opéra donné en création française et nord-américaine en 2024, est venu confirmer cette sonorité d’orchestre généreuse et raffinée qui n’appartient qu’à lui, pour laquelle il est plébiscité, embrassant énergie, brio et profondeur. C’est ainsi qu’il affectionne les grands cycles symphoniques qu’il présente en concerts sous la forme d’intégrales : Beethoven, Mahler, Strauss, Sibelius, Chostakovitch ou encore Stravinsky, Bartok. Il puise aux sources de chaque style, en révèle l’essence, porte et partage un monde musical infini au souffle de sa vibration intérieure.

Lui-même compositeur, détenteur de prix et commandes, Daniel Kawka considère l’interprète comme un co-créateur et considère la création comme le miroir poétique et sonore de notre temps.

Il a ainsi collaboré avec de prestigieux compositeurs, de Dutilleux à Boulez, Berio, Denisov, de Saahariao à Kasparov, Robin, Nante… initié l’Académie internationale de création symphonique, le Léman Lyriques Festival, l’Orchestre symphonique Ose! au service de vastes répertoires, romantiques et contemporains, a consacré à Pierre Boulez deux enregistrements discographiques, l’exécution en Europe des œuvres de ces grands maitres à la tête de formations prestigieuses. En tant qu’interprète de la musique des XXè et XXIè siècles à la tête de l’EOC, ou en tant que chef invité, il a parcouru l’Europe, l’Amérique et l’Asie portant la voix des musiques d’aujourd’hui à travers le monde. Son répertoire contemporain embrasse un vaste panel d’ouvrages pour ensemble et pour orchestre. Il a créé plus de cent œuvres dont douze opéras.

Parmi les principales formations dirigées, au côté de ses fonctions à la tête de l’EOC, de l’orchestre symphonique Ose !, l’Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg, l’Orchestre National russe, l’Orchestre National d’Islande , l’Orchestre National de Séoul, le London Sinfonietta, l’Orchestre National de France, l’Orchestre philharmonique de Radio France, l’Orchestre Symphonique de Varsovie, l’Orchestre National de la radio polonaise de Katowice, l’Orchestre National de la Rai de Turin, l’Orchestre de l’Académie Sainte-Cécile de Rome, l’Orchestre de la Suisse romande, ou encore l’Ensemble Intercontemporain.